Et bien voilà, l’atelier est de nouveau opérationnel et les restaurations ont repris, de belles lampes sont en chemin ! Certaines n’attendent plus que la prochaine séance photos pour se montrer. Des petites lampes à poser, des suspensions, des lampes à pied… toutes plus impatientes les unes que les autres de se trouver un chez elle à illuminer.
Que devient un pied de lampe sans abat-jour ?
Et dans tout ça, de nombreux pieds de lampe sont sans abat-jour.
Elle se sont regroupées dans un coin de l’atelier, ne sachant pas quel avenir les attend. Je me pose la question depuis un moment, se sont de jolis pieds de lampe, mais leur abat-jour, plus fragile, n’ont pas survécu aux nombreuses années qu’elles ont traversées.
J’ai cherché un temps de vieux abat-jour, tenter d’adapter des abat-jour récents, discuté avec des personnes qui font des abat-jour sur mesure… mais rien de tout ça n’a réussi à me convaincre. Je cherchais quelque chose de suffisamment attrayant pour réchauffer le cœur de toutes ces petites lampes qui ont perdu leur abat-jour, un abat-jour qui leur donne envie de repartir illuminer des intérieurs avec fierté, qui leur donne l’élan d’un nouveau départ. Mais non, elles continuent à patienter dans un coin de mon atelier, à se demander si un jour quelqu’un pressera de nouveau leur interrupteur.
La clé est dans le panier en osier
Et puis un jour, lors d’une balade en caravane, pour atténuer un peu sa lumière, je la pose ma lampe électrique dans le panier en osier posé sur le comptoir, et là… c’est l’illumination !
La lumière est magnifique, les dessins sur les murs, l’ambiance… bref, tout est magnifique !
L’osier est la solution, intemporel, naturel, chaleureux… Maintenant il reste à trouver comment ? La plupart des abat-jour sont déchirés, marqués, enfoncés… Ils sont bien fichus, mais je peux récupérer les structures métalliques. Il faudrait idéalement que l’osier soit tissé à partir d’eux, je ne sais pas si c’est possible, je n’y connais rien en vannerie.
Où est le vannier ?
J’effectue quelques recherches rapides et me rend compte que je suis juste à coté d’un village très réputé en vannerie, avec une coopérative dédiée. Je décide d’aller les voir pour discuter de tissage d’abat-jour en osier à partir des structures métalliques, est-ce que c’est possible, compliqué, envisageable ?…
Des lampes avec abat-jour en osier
Bon je vous passe les détails, cette histoire me plait tellement que je pourrais en écrire jusqu’à vous endormir 🙂
Retenons que lors de mon passage à la coopérative de vannerie, j’ai découvert un monde directement connecté à la nature, ils font poussés leur osier, et pleins de finesse. Et évidement j’ai rencontré une personne qui est emballé part mon idée d’abat-jour tissés en osier.
Nous avons réalisé la première lampe restaurée avec abat-jour en osier, comme un premier test, pour vérifier la faisabilité et voir le résultat.
C’est un lampadaire simple avec un abat-jour réalisé avec 2 variétés d’osier, un brut et un écossé.
Nous sommes ravis du résultat, nous allons faire quelques petits aménagements, notamment pour facilité le tissage d’abat-jour plus imposants. Celui-ci est de taille assez modeste, et j’ai en projet d’équiper certains pieds de lampes d’abat-jour plus grands. Bref, de belles choses sont à venir, je suis impatient !
wouahhhh belle histoire de vanerie