Toutes les histoires commencent par une première fois, forcement ! J’entends une VRAIE première fois, significative, qui change quelque chose et qui ouvre la voie vers autre chose. Celle-ci commence par une lampe de bureau vintage, pourtant assez discrète.

Une passion en sommeil

J’ai toujours eu un faible pour les lampes, et j’en ai toujours eu quelques-unes, voire pas mal, en tout cas plus que nécessaire. Et surtout, comme je chine souvent, j’ai eu des coups de cœur, et même si la lampe ne fonctionne pas, ou qu’elle est vraiment en sale état, si elle a quelque chose, je repars avec.

Cela aurait probablement dû me mettre la puce à l’oreille, mais j’ai préféré me dire qu’un jour, plutôt loin, dans un avenir incertain, je prendrais le temps de m’en occuper. Voilà comment sans volonté particulière, je me suis retrouvé à accumuler des lampes, qui prenaient place dans la maison quand elles fonctionnaient, puis qui étaient remplacées, pour finir par rejoindre les autres dans des cartons dans mes combles.

Le début d’une piste

Comme toutes les lampes viennent du siècle dernier, la plupart avaient une électricité plus que douteuse, voire inquiétante parfois. Madame a ainsi écourté la durée d’exposition de certaines lampes dans la maison, dont une, je me rappelle, que j’aimais beaucoup mais dont la fiche tenait comme par magie ou bout de deux petits brins de fil électrique.

Alors je me suis dis qu’effectivement, il n’y a finalement pas grand chose de compliqué à changer le fil. Je démontais tout quand j’étais petit (et même si j’arrivais rarement à remonter), c’était exaltant. Encore faut-il avoir le temps, un endroit pour le faire, des outils, les pièces de rechange… bref, adulte on ne manque pas d’idée pour s’empêcher de faire ce dont on a juste envie.

Le déclencheur

Et puis un jour, en cherchant un truc dans mes combles, je suis retombé sur une petite lampe de bureau articulée en métal. Je me rappelle du jour où je l’ai trouvé, elle m’avait fait penser à une lampe qu’un étudiant pourrait avoir sur son bureau, et avec laquelle il pourrait passer la nuit à boucler un projet qu’il doit rendre le lendemain.

J’ai eu envie de l’avoir sur mon bureau, de la sortir de ce carton ou elle pourrait encore attendre je ne sais quoi longtemps. Mais elle n’est pas en très bon état, et surtout elle ne fonctionne pas. Son fil a été coupé, et sa douille… pendouille. Je sors tout de même la lampe de son carton et la redescends. En la regardant, je me rappelle des fils électriques en tissu coloré que j’ai vus en vente je ne sais plus où. Cela pourrait être sympa. Et d’ailleurs, tant qu’à commander du fil, je pourrais prendre  un fil rouge pour la suspension industrielle, et un fil bleu pour la petite lampe cocotte, un fil cuivré pour la lampe de bureau de notaire… Je prépare ma commande de fil tissu coloré. Ah et je pourrais installer un petit établi dans mon bureau, contre la verrière d’atelier, le petit bureau que j’ai récupéré chez une voisine rentrerait nickel. Avec sur le coté le petit meuble à tiroirs…

Et voilà, comment d’une petite lampe de bureau vintage en métal, je me retrouve aujourd’hui avec plus d’une centaine de lampe restaurées, puis cette boutique, ce blog, et vous en train de me lire… ma passion peut continuer !

Comme l’a dit Lao Tseu : un voyage de mille lieues commence par un premier pas.

Je suis ravi de mettre en ligne sur la boutique, et de vous présenter le premier pas sur le chemin de Millezime :

Lampe de bureau articulée

lampe bureau vintage métal allumée

 

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